La Connaissance De La Langue Ou L’anthropologie Participante

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Youcef Nacib

Résumé

Le linguiste qu’est le traducteur ne peut se satisfaire, pour assurer le passage du contenu d'un parler à un autre, de la connaissance nor mative des deux langues. TI doit recourir à l’eth- nolinguistique qui l’aide à appréhender ce que les dictionnaires ne peuvent pas lui livrer : la culture. En effet, même si les universaux du lan gage sont le fait de tous les hommes, ils consti- » tuent une nomenclature limitée qualitativement parce que leur transposition échappe à l’exacti- tude mathématique (les besoins et les conditions qui déterminent les traits de culture varient) et quantitativement dans la mesure où ces universaux représentent une part limitée du lexique, Les cultures forgent leurs propres instruments de communication sans référer par principe à un canon sémantique international. Le traducteur se voit donc contraint de replacer le mot dans son contexte originel pour en mesurer toutes les dimensions.

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Comment citer
Nacib, Y. (1971). La Connaissance De La Langue Ou L’anthropologie Participante. AL-Lisaniyyat, 2(1), 68-72. https://doi.org/10.61850/allj.v2i1.660
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